J’ai participé hier à l’Assemblée générale de la Société des études jaurésiennes à Paris. Quel bonheur, dans cette période de doute pour la gauche et d’évènements internationaux préoccupants, de pouvoir parler avec des hommes et des femmes qui perpétuent la mémoire de l’homme exceptionnel que fut Jaurès et qui a marqué l'histoire de la gauche !
J’ai pu à nouveau constater combien ses analyses, ses réflexions philosophiques, humanistes ou politiques, qui datent pourtant d’il y a un siècle, sont toujours d'actualité dans les temps difficiles que nous traversons.
Il faut vraiment relire Jaurès ! Pour vous aider, voici d’intéressants liens :
- le remarquable site de la Société d’études jaurésiennes:
http://www.jaures.info/welcome/index.php
- tous les documents et les initiatives concernant l’année Jaurès, rassemblés par la Fondation Jean-Jaurès :
http://www.jean-jaures.org/2014-annee-Jaures
- mes 37 textes concernant Jaurès, sur ce blog :
http://paul.quiles.over-blog.com/tag/Jaurès/
- le dernier discours de Jaurès, prononcé le 25 juillet 1914. Prémonitoire !
http://paul.quiles.over-blog.com/2014/02/le-dernier-discours-de-jean-jaur%C3%A8s.html
- le site du spectacle « Jaurès, une voix pour la paix », joué à Carmaux en octobre 2013 et qui sera rejoué du 27 au 31 juillet 2014 à Cap’ Découverte, près de Carmaux :
http://www.jaures-lespectacle.fr/le-synopsis/
- un extrait vidéo de ce spectacle :
http://www.jaures-lespectacle.fr/2014/03/extrait-video-du-spectacle-jaures-une-voix-pour-la-paix/
- le site des Editions de Matignon, qui éditent de nombreux livres consacrés à Jaurès:
http://www.editionsdematignon.com/
- l’extrait d’un texte de François Mitterrand, qui parlait si bien de Jaurès et qui m’a envoyé ce texte pour l’insérer dans la brochure de présentation du spectacle « Ils ont tué Jaurès » ( http://www.jaures-lespectacle.fr/lecriture/ ) joué à Carmaux en juillet 1994 :
« Sa pensée est une espérance, mais elle n’est jamais un système. Parce qu’elle plonge ses racines dans le goût pour la vie, elle en affronte toutes les contradictions. Ce sont les contradictions de la République elle-même : entre ordre et progrès, entre raison et liberté. Jaurès aura tenté, sans jamais se lasser malgré les épreuves, cette difficile synthèse (....)
Il a toujours su s’écarter des deux périls opposés qui menacent tout engagement politique : l’excès d’idéalisme et l’excès d’opportunisme ; la tentation de préférer à l’homme une théorie de l’homme ; la tentation de capituler, au nom de la raison, devant les résistances du réel. C’est l’honneur de Jaurès d’avoir conjuré ces périls : d’avoir affirmé qu’il n’y a science, ni progrès hors de la démocratie ; d’avoir tracé la voie entre les dogmatismes qui conduisent à la terreur et les renoncements qui fomentent les servitudes. Puisse cet exemple de courage demeurer vivant dans les mémoires »