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Le blog de Paul Quilès

Réflexions et informations sur la paix et le désarmement nucléaire, sur la démocratie et sur l'actualité politique.

Nagasaki

Publié le 9 Août 2015 par Paul Quilès in Désarmement nucléaire

Nagasaki

     Trois jours après le bombardement d’Hiroshima, qui fit de 95 000 à 166 000 victimes, celui de Nagasaki eut lieu le 9 août 1945 à 11h02. La bombe au plutonium 239 d'une puissance de 20 KT fit entre 60 000 et 80 000 victimes. Le choix de la ville de Nagasaki (195 000 habitants) fut fait au dernier moment, pour remplacer la cité historique de Kokura, en raison d’une mauvaise météo.

 

     Le 70ème anniversaire de ces bombardements a été l’occasion de nombreux débats dans les médias français et il faut s’en féliciter. La décision du Président américain, Harry Truman, n’est plus considérée, comme cela a été le cas pendant de nombreuses années comme « la solution » pour faire capituler le Japon et mettre fin à la seconde Guerre mondiale. (Lire cette analyse)

 

     Ces débats, auxquels j’ai participé, commencent à faire apparaître des doutes sur la nature de l’arme nucléaire présentée trop souvent comme indispensable pour assurer la paix et la sécurité dans le monde. Je m’en félicite et cela m’encourage à persévérer dans mon combat pour promouvoir un monde sans armes nucléaires et, je l’ai déjà dit, je ne me sens pas seul !

 

    J’ai retrouvé à ce propos une déclaration qui mérite d'être méditée, celle du Général Lee Butler. Elle a du poids, venant de l'ex-commandant en chef (1992-94) des Forces aériennes stratégiques (nucléaires) des Etats-Unis :

 

     « Nous n’avons pas de plus grande responsabilité que de mettre un terme à l’ère nucléaire (….)

     Nous ne pouvons continuer de soumettre à un blocage souverain les clés qui nous délivreraient enfin du cauchemar nucléaire.

     Nous ne pouvons refuser d’engager les ressources essentielles pour nous délivrer de son emprise, pour réduire les dangers qu’il représente.

     Nous ne pouvons rester là, assis, à acquiescer par notre silence aux sermons dépassés des grands prêtres du nucléaire.

     Il est temps de réaffirmer la primauté de la conscience individuelle, de redonner voix à la raison et aux intérêts légitimes de l’humanité. » (2 février 1998) 

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