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Le blog de Paul Quilès

Réflexions et informations sur la paix et le désarmement nucléaire, sur la démocratie et sur l'actualité politique.

Les mots doivent être traduits en actes, déclare le chef de l’ONU

Publié le 5 Avril 2020 par Paul Quilès in International

Les mots doivent être traduits en actes, déclare le chef de l’ONU

J’ai signé la pétition d’AVAAZ

qui relaie l’appel urgent à un cessez-le-feu mondial lancé par

Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU,

Elle a déjà recueilli près de 2 millions de signatures.

Je vous invite à la signer également et à la faire connaître.


SIGNER

*****

« L'appel à un cessez-le-feu mondial résonne dans le monde entier. L'appel a été approuvé par un nombre croissant d'États membres, quelques 70 à ce jour, par des partenaires régionaux, des acteurs non étatiques, des réseaux et organisations de la société civile et par tous les Messagers de la paix des Nations Unies et Défenseurs des objectifs de développement durable », a noté M. Guterres lors d’une conférence de presse virtuelle pour présenter une mise à jour sur l’impact de cet appel à un cessez-le-feu.

« Des chefs religieux - y compris le pape François - ont ajouté leur voix morale en faveur d'un cessez-le-feu mondial, tout comme des citoyens à travers une mobilisation populaire en ligne », a-t-il ajouté.

Le chef de l’ONU a surtout noté qu’un nombre important de belligérants ont entendu l'appel, notamment au Cameroun, en République centrafricaine, en Colombie, en Libye, au Myanmar, aux Philippines, au Soudan du Sud, au Soudan, en Syrie, en Ukraine et au Yémen.

Mais le Secrétaire général a admis qu’il y avait « une énorme distance entre les déclarations et les actes ».

« Les difficultés de mise en œuvre sont énormes, car les conflits se sont multipliés depuis des années, la méfiance est profonde », a-t-il ajouté. « Nous savons que tout gain initial est fragile et facilement réversible ».

Des conflits se sont intensifiés

Le chef de l’ONU a noté que dans bon nombre des situations les plus critiques, aucune interruption des combats n’a été constatée et certains conflits se sont même intensifiés.

Dans ce contexte, le Secrétaire général juge nécessaire de solides efforts diplomatiques pour relever ces défis. « Pour faire taire les armes, nous devons élever les voix pour la paix », a-t-il dit.

Il a précisé que ses Représentants spéciaux et Envoyés spéciaux, et dans certaines circonstances, les Coordonnateurs résidents, sont en contact avec des belligérants pour obtenir un cessez-le-feu sur le terrain.

Il a pris pour exemple les efforts diplomatiques faits au Yémen, en Syrie, en Libye et en Afghanistan.

« Dans toutes ces circonstances extrêmement difficiles, je lance un appel spécial à tous les pays qui ont une influence sur les belligérants pour qu’ils fassent tout leur possible pour que le cessez-le-feu devienne réalitéJ'appelle tous ceux qui peuvent faire la différence à faire la différence : exhorter et faire pression sur les combattants du monde entier pour qu'ils déposent leurs armes ». a conclu le Secrétaire général.

 

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« La furie avec laquelle s’abat le virus montre bien

que se faire la guerre est une folie »

par António Guterres

Le monde entier affronte aujourd’hui un ennemi commun : le COVID-19.

Le virus n’épargne aucune nationalité, communauté ou religion. Il attaque tout le monde sur son passage, implacablement.

Pendant ce temps, les conflits armés continuent de faire rage dans le monde.

Ce sont les personnes les plus vulnérables – les femmes et les enfants, les personnes en situation de handicap, les personnes marginalisées et déplacées – qui paient le tribut le plus lourd.

Ces mêmes personnes courent également le plus grand risque de subir des pertes dévastatrices à cause du COVID-19.

N’oublions pas que dans les pays ravagés par la guerre, les systèmes de santé se sont effondrés.

Les professionnels de santé, qui étaient déjà peu nombreux, ont souvent été pris pour cibles.

Les réfugiés et toutes les personnes déplacées par des conflits violents sont doublement vulnérables.

La furie avec laquelle s’abat le virus montre bien que se faire la guerre est une folie.

Mettons un terme au fléau de la guerre et luttons contre la maladie qui ravage notre monde.

C’est la raison pour laquelle j’appelle aujourd’hui à un cessez-le-feu immédiat, partout dans le monde.

L’heure est venue de laisser les conflits armés derrière nous pour concentrer nos efforts sur le véritable combat de nos vies.

A vous qui êtes en guerre, je dis :

Renoncez aux hostilités.

Laissez de côté la méfiance et l’animosité.

Posez les armes, faites taire les canons, mettez fin aux frappes aériennes.

C’est essentiel…

Pour pouvoir établir des couloirs d’aide humanitaire qui sauveront des vies.

Pour reprendre le dialogue et donner une chance à la diplomatie.

Pour ramener l’espoir dans certains des lieux les plus vulnérables face au COVID-19.

Inspirons-nous des coalitions qui prennent forme et des dialogues qui se nouent lentement entre des parties rivales pour permettre des approches conjointes face au COVID-19. Mais il faut en faire beaucoup plus.

Mettons un terme au fléau de la guerre et luttons contre la maladie qui ravage notre monde.

Cela commence par l’arrêt des combats. Partout. Tout de suite.

C’est ce dont nous tous, membres de la famille humaine, avons besoin. Aujourd’hui plus que jamais.

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C
si une signature peut stopper la connerie de ces guerres stupides qui ensanglante encore notre Terre, alors je signe à 2 mains !<br /> Amitié.<br /> René Colin
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