Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le blog de Paul Quilès

Réflexions et informations sur la paix et le désarmement nucléaire, sur la démocratie et sur l'actualité politique.

Quatre septembre, l’autre anniversaire

Publié le 4 Septembre 2020 par Paul Quilès in International et défense

Quatre septembre, l’autre anniversaire

    Aujourd’hui, 4 septembre, c’est pour la France le 150ème anniversaire de la proclamation de la République par Gambetta.

     C’est aussi, il faut le rappeler, le 50ème  anniversaire de la victoire électorale de Salvador Allende à l’élection présidentielle au Chili. Victoire exceptionnelle, puisqu’elle s’inscrivait dans le contexte de la guerre froide et malgré la lourde ingérence des agences d’État américaines et des entreprises privées. Et c’était la première fois en Amérique latine qu’un socialiste arrivait au pouvoir par le biais d’élections, démocratiquement et en toute liberté.

     La présidence d’Allende n’a duré que 3 ans *, en raison du coup d’Etat fomenté par Pinochet, avec l’aide de la CIA de Richard Nixon et l'arrosage financier des Etats-Unis, mais son héritage éthique, social et démocratique inspire encore les progressistes du monde entier. On trouvera dans un dossier spécial du Progressive Post plusieurs documents sur l’esprit et les réalisations de la présidence de Salvador Allende, qui n’a cessé d’appeler à « travailler dans l’unité pour lutter contre les inégalités énormes que le modèle néolibéral génère ». (lire en particulier ce texte )

     Deux ans après son élection, Allende est intervenu devant l’Assemblée générale des Nations Unies. L’ancien Directeur général de l’Organisation internationale du Travail, Juan Somavía, se souvient avec émotion de la longue ovation debout de l’Assemblée à la fin de son discours et il précise : « Cela ne s’est produit qu’une seule autre fois, avec Nelson Mandela, après sa libération. » 

 

*  Le 11 septembre 1973, Salvador Allende, se suicide dans le palais présidentiel de la Moneda, qui vient d’être investi par les soldats de la junte du général Pinochet.

  Celle-ci proclame l'état de siège dans tout le pays et dissout les partis. Dans les jours qui suivent, 45 000 personnes sont raflées et concentrées dans le sinistre stade de Santiago. 3000 d'entre elles disparaissent tragiquement dans les geôles militaires ; beaucoup sont torturées avant d'être exécutées. 200 000 Chiliens prennent les chemins de l'exil. (….)

Lire la suite sur ce blog

Commenter cet article
S
bon article; merci
Répondre